Förderverein Großes Moor e.V.

Avant l’ère du téléphone portable

Comment les jeunes se rencontraient-ils ?

Il était une fois, il y a très trés longtemps, il n’y avait pas de téléphones portables, pas de PC, bien sûr pas de streaming, pas de télévision, même pas en noir et blanc, pas de DVD et de CD, pas de radio et pas de discothèques. Qu’est-ce que les jeunes faisaient pour s’amuser ? Étaient-ils enfermés le soir ? Avez-vous déjà été promis (e) au voisin(e) après la naissance ? Comment les jeunes se sont-ils rencontrés ? Seulement à l’école ? A Neudorf-Platendorf, le club de chant a été fondé en 1878, le club de tir en 1899 et le club sportif en 1907.

Les jeunes se promenaient. Toute la route du village était libre (fig. 2). Il n’y avait pas de voitures en 1868 et les chevaux et les charrettes avaient quartier libre. C’est comme ça qu’ils se sont retrouvés le soir sur la route du village et entamaient leur rencontre. À chaque colonie ou pont, de nouveaux jeunes arrivaient de la ferme respective. On chantait des chansons. Tout le monde était heureux. A la fin du village, on retournait et tout le monde traversait le pont pour regagner la colonie.

Tout le monde ? Toutes ? Pas nécessairement. Si deux cherchaient un peu plus d’intimité pour se dire quelque chose, ils quittaient la route du village vers l’est (fig. 3) et se promenaient sur le chemin (fig. 4) à côté du canal de tourbières. Très vite, le chemin a reçu le nom de chemin des mariés. Les couples qui ont suivi ce chemin se sont mariés peu de temps après. Cette légende de la lande a été rapportée lors de la fête du pont dans le Kolleweg par le colon Hermann Sudmeyer.

Aujourd’hui, le chemin est à peine utilisé et semble être enchanteur (figures 5 et 6). Les pommiers bordent partiellement le chemin (fig. 7). Le canal de tourbières est endigué pour maintenir un certain niveau d’eau dans la lande. A l’est du chemin, on peut encore voir les pistes (fig. 8) qui, comme le chemin, mènent à Triangel.